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LE PENCAK SILAT

  • 22 juin 2018
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 juin 2018

Les origines du pencak silat

Le Penchak Silat, l'art de combattre rapidement. Penchak ou Pencak qui signifie "combat d'art" et Silat, dérivé de Pensilat, qui signifie "combattant rapide".

Son but est simple : la survie en combat réel.

> Un art martial d'une redoutable efficacité. > Un système de défense particulièrement instinctif.

> Une discipline alliant ruse, beauté et précision qui caractérisent le félin.



Le Penchak Silat, art très malléable, a su s’adapter en toutes circonstances à toutes situations, ce qui en fait un art martial riche et très complet en techniques de combat.

Tout au long de son histoire il a suscité les interrogations et le maître Masatoshi Nakayama, l’une des plus hautes autorités du Karaté Shotokan et ancien directeur de la JKA (Japon Karaté Association) devant assister à une démonstration organisée par l’I.P.S.I (Ikatan Pencak Silat Indonésien) avait justement dit un jour : “ Le Penchak Silat est l’une des formes de combat les plus dangereuses, voire mortelles, qui ait jamais existé “.

Le Penchak Silat est un mot composé dont les 2 éléments ont la même signification, et sont parties intégrantes de la culture des peuples de la région Nusantara, berceau des peuples d’Indonésie, Malaisie, Singapour et Brunei Darussalam. Penchak est utilisé à Java, Madura et Bali, alors que Silat est utilisé dans les autres parties de l’Indonésie ainsi qu’en Malaisie.

Les premières formes de Penchak Silat existent donc depuis que l’homme a eu besoin de se défendre.

Les formes ont pu s’inspirer de techniques utilisées instinctivement par certains animaux.



Les études de certains animaux ont été très importantes et déterminantes dans la jungle lors des invasions Japonaise et Hollandaise

Les pratiquants du Penchak Silat se donnaient l’attitude des animaux pour mieux adapter ces techniques à leur propre anatomie jusqu’à devenir des hommes tigres, des hommes singes, ou des hommes serpents. Instinctives, les formes ont progressé vers des techniques réfléchies, à mesure qu’évoluaient les facultés de réflexion de l’homme ainsi que sa prise de conscience des multiples possibilités offertes par son corps.

L’intérêt d’une défense collective a poussé les plus experts à réfléchir sur les moyens d’enseigner les techniques aux autres membres de leur entourage.

La codification des postures, déplacements, coups et blocages a permis une première approche de l’enseignement des techniques propres à la famille, au village ou au clan. Ces techniques se sont peu à peu diffusées et mélangées aux autres techniques, aidées en cela par les multiples migrations et invasions, ainsi que par les mouvements de population résultant du commerce des épices.

De la rivalité des clans et des villages en a découlé une réflexion plus approfondie de l’enseignement des techniques de défense, d’où l’émergence des différents styles.

Le Penchak Silat est utilisé de façon responsable dans le seul but de se défendre contre tout ce qui pourrait porter atteinte à notre intégrité. Les agressions peuvent être de tout ordre : physiques et psychologiques. L’entraînement en Penchak Silat permet d’apprendre à connaître et exploiter toutes les possibilités offertes par notre corps, dans le but de se défendre.

La connaissance de notre corps et de ses possibilités permet en outre d’accéder à un certain état de sérénité et de lucidité : le contrôle de la peur et du stress permet de gérer au mieux certaines situations de conflit.

Dans certaines écoles, il est appris aux élèves à se déplacer, à rouler ou effectuer des descentes au sol, ainsi que des balayages sur des tapis de feuilles séchées de bananiers sans faire le moindre bruissement.


Le Penchak Silat, art de combat spécifiquement Indonésien et Malaisien d’une très grande ancienneté, est avant tout une science de la maîtrise du corps et de l’esprit, un apprentissage de volonté et un entraînement à une extrême concentration.


Il faut tenir compte du fait que le Penchak Silat s’est développé dans les deux pays, Malaisie et Indonésie, ayant subi la dure expérience de près de 4 siècles de domination coloniale ; leur résistance incessante surprit les colonisateurs, puis l’art du Penchak s’est enraciné encore plus profondément dans toutes les communautés de l’archipels Indonésienne. L'Indonésie et la Malaisie ont subit le colonialisme avec les Hollandais puis les Anglais, et par crainte de rébellion ces colonisateurs interdirent la pratique des arts de combat. Donc, le Penchak s'est pratiqué en secret, et sous forme de danse avec des techniques martiales dissimulées par des mouvements esthétiques et gracieux. Les démonstrations de Penchak sont toujours accompagnées d'un orchestre musical.

La discipline n'en est pas moins basée sur une redoutable capacité à combattre en situation réelle.




L'un des élèves les plus connus de Maître Guru Turpijn (membre d'un commando d'élite en Indonésie, pratiquant le style " Sétia Hati Tératé " et pionnier du Penchak Silat en Europe) est, sans conteste, Charles JOUSSOT (Fondateur et Président de FISFO), devenu une référence internationale, en matière de sécurité des personnes et des biens et d'efficacité.

C'est Charles JOUSSOT qui donna, en France, au Penchak Silat, ses lettres de noblesse, en effectuant ses propres recherches, en ripostes et parades, sur tout type d'agressions (mains nues et armes) et en se spécialisant dans les techniques de contrôle et de défense des professionnels de la sécurité (Forces de l'Ordre, groupes d'intervention publics et privés, militaires, agents de sécurité).

Charles JOUSSOT, une approche incisive (priorité à l'efficacité à l'état pur) des techniques martiales.

La beauté du geste est oubliée et tout mouvement inutile supprimé.














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